Jour 35 03/06/17
80km de Sivota à Preveza
D+ 1200m
On part tôt de notre crique par une route qui alterne
montées et descentes. Il fait bon et les nuages qui voilent le ciel nous
permettent d’avancer au frais. Avancer, c’est un grand mot : Lauriane se
traine aujourd’hui. Heureusement, que Nico qui s’agace d’attendre et fait
sherpa avec les bouteilles d’eau n’est pas trop loin devant quand le pneu
arrière de Lauriane crève. Après la réparation, on continue un peu et on va
manger à l’ombre au bord de la plage. Une petite sieste s’impose : il fait
30°C à l’ombre et 40 au soleil.
On se douche quand on peut |
Plein de petites chapelles au bord des routes. Pour signaler les accidents |
Le joli port de Parga |
Avant de repartir, Nico règle un peu le dérailleur de Lauriane et se rend compte qu’elle a un patin qui frotte sur la roue. Une fois le problème résolu, on retrouve Lauriane de Croatie qui roule à fond. Ca fait du bien !
On se pose dans une forêt d’Eucalyptus entre la route et la plage. Demain on va essayer de passer le tunnel de Preveza qui est interdit aux vélos.
Bivouac sous les eucalyptus. On est bien |
Jour 36 04/06/17
112km de Preveza à perdus dans la pampa avant Lesini
D+ 850m
Ce matin on commence avec la réparation du pneu de Lauriane,
une nouvelle fois à plat. Après analyse, on voit que le fond de jante bouge et
qu’il crée des micro trous dans la chambre à air. Ce qui explique que le pneu
se dégonfle en permanence. De plus, la jante à défoncé les flancs du pneu qu’on
est obligés de remplacer. On repart en faisant des arrêts réguliers dans les
stations essences pour remettre de la pression. On compte se rendre à Patras
dans un vrai magasin de vélo pour remplacer la roue, la cassette, et se débarrasser
de cette roue de m**de.
Nico est dèg! Le pneu était presque neuf... |
Mais bon, il y a pire endroit pour bricoler |
Arrivés au niveau du tunnel, on n’a pas le choix, il faut traverser. On se dit que tant pis, on va mettre nos lumières et pédaler à fond pour passer les 1,6km du tunnel. Le feu passe au rouge et dure longtemps. On attend et on voit un gars dans un fourgon de sécurité des autoroutes nous faire signe de l’attendre. Il vient donc nous chercher, charge les vélos et nous fait passer le tunnel en sécurité. Il nous explique qu’il nous a vus aux caméras de vidéo-surveillance et qu’il a déclenché le feu le temps de venir nous récupérer. Trop cool !
Trop facile!! On traverse le tunnel sans effort :-) |
Une fois de l’autre côté, on continue et emprunte une route côtière très belle. En fin de journée, sur le côté d’une grosse route, Nico entend couler de l’eau. Trop cool, on va pouvoir se laver avant de partir en quête de notre point de bivouac.
On galère un peu, mais on tombe sur une entrée de chemin avec tables de pic-nic, fontaine etc… On est bien tranquilles, notre seule visite est celle d’une vache assoiffée qui vient s’abreuver dans la fontaine.
Notre première cigogne du voyage |
Les paysages sont très beaux |
Malgré sa roue pourrie, Lauriane garde le sourire |
Nico et sa nouvelle amie |
Jour 37 05/06/17
79km du bivouac à Patras
D+ 360m
On part du bivouac après avoir regonflé la roue de
Lauriane. C’est notre nouveau rituel.
Objectif : trouver un magasin de vélo à Patras pour
changer la roue qui chaque jour est de pire en pire.
Notre premier obstacle, c’est le grand pont qui traverse la
mer… interdit aux vélos. De toute façon pour le prendre, il faudrait emprunter
l’autoroute, on choisit donc l’option bateau. Et là on a trop de la chance :
on arrive pile poil pour un embarquement direction Patras. Et en plus, pour
nous c’est gratuit !
Sur le ferry, devant l'impressionnant pont de Patras |
Par contre une fois dans la ville, tous les magasins de vélos sont fermés… On a oublié qu’on était le lundi de pentecôte. On va donc attendre en bord de mer, on dormira ici ce soir mais pour le moment c’est blindé de monde.
On finit par planter la tente dans un parc, malgré le monde.
Cathédrale dans la ville |
Le beau coucher de soleil en attendant de pouvoir dormir |
Jour 38 06/06/17
91km de Patras à Sarrandapichiotika
D+ 400m
Le matin, on se rend au magasin de vélo (à 7h) et on attend
le propriétaire. Après lui avoir expliqué l’histoire de la roue et de la
cassette (un peu compliqué car il ne parle pas anglais), il nous change tout ça
par du matériel Shimano. La roue et la cassette albanaise l’amusent bien
tellement c’est lourd et pourri, ça finira direct à la poubelle.
Enfin sauvés dans un "vrai" magasin de vélo |
Lauriane repart avec une roue nickel et ça fait du bien aux jambes, au dos et au moral !
La route aujourd’hui est très belle, on longe la côte et les rochers sont superbement sculptés. Seul couac : les travaux de partout nous obligent par deux fois à enjamber balustrades et canaux pour retourner sur la bonne direction.
Le soir, on trouve un endroit top moumoute pour bivouaquer à côté de la mer. Première baignade, douche solaire (chaude J ) et repas face au coucher de soleil sur l’eau.
On appelle Aurélie à Athènes qui pourra nous recevoir. On va essayer de faire une grosse journée demain pour y arriver d’une traite.
Sales, libres et heureux |
L'eau est super claire |
Bivouac de luxe |
Jour 39 07/06/17
133km de Sarrandapichiotika à Athènes
D+ ??m
A 5h du matin, on est réveillés et sortis de la tente par
le bruit assourdissant du tonnerre. Il va falloir plier la tente en vitesse si
on ne veut pas être tout trempés. On part rapidement pour fuir les gros nuages
noirs qui arrivent. Du coup il ne fait pas trop chaud, c’est relativement plat
et on avance assez vite entre les gouttes jusqu’à Corinthe où nous passons au-dessus
de l’isthme de Corinthe. C’est assez impressionnant, et c’est aussi la première
fois qu’on en voit un.
Le levé de soleil, encore plus beau que le couché |
C'est juste beau |
L'isthme de Corinthe |
On continue jusqu’au bateau pour traverser sur l’île de Salamina et éviter la route nationale qui arrive au nord d’Athènes.
A l’entrée de la ville, ça devient l’enfer sur terre. Traverser la ville en vélo est une horreur, entre le bruit, la circulation, et ces « saletés » de taxis jaunes qui conduisent n’importe comment. Nicolas a failli se faire renverser.
On arrive bien fatigués chez Aurélie et Yannis qui nous installent dans leur studio au rez de chaussée. On y est super bien.
On passe la soirée tranquillement en discutant et en mangeant autre chose que du riz. On est ravis !
Encore un tour en bateau pour aller sur l’île de Salamina |
Jour 40 08/06/17
Jour de repos et « visite » d’Athènes
Réveil tranquille et on prend le petit dej avec Aurélie. Il
est déjà midi et on se dit que ça fait du bien de ne rien faire du tout. L’après-midi,
on part en métro pour visiter l’Acropole. On remonte une rue piétonne qui
remonte les ruines antiques. Arrivés au sommet, surprise !! Il faut payer
30€/personne pour pouvoir visiter. Un peu cheros, on décide donc de regarder
tout ça d’un peu plus loin. On se balade dans l’ancien Agora, mais à tous les
sites qui nous semblent intéressants à visiter, on se fait racketter.
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Vue surplombante d'Athènes depuis presque l'Acropole |
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L'Acropole qu'on ne verra que de loin |
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Un temple |
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Cherchez bien les trois chiens qui gardent les lieux |
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On regarde de derrière les barreaux |
Le soir on mange tous ensemble, et c’est très sympa.
PS : Aurélie nous a fait une lessive, et ça fait le plus grand bien de mettre des vêtements vraiment propres.
Jour 41 09/06/17
Visite de l’île d’Egine
Aurélie nous conseille de visiter une île des cyclades mais
comme il y a 4 heures de bateau, ce n’est pas possible à la journée. On se
rabat donc sur l’île d’Egine qui est plus proche.
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Les mouettes suivent le ferry et attrapent les morceaux de pain que tendent les touristes |
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On arrive au port d'Egine |
En sortant du ferry, un panneau indique des chemins de rando qui permettent de voir ruines, temples et oliviers millénaires. On choisit notre parcours et on s’avance à pied pour notre premier départ de chemin. Il fait super chaud, il n’y a pas d’air et arrivés au départ du chemin… on se rend compte qu’il est fermé L
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Caramba! Encore un chemin fermé |
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Il fait très chaud mais la vue est belle |
On continue sur la route (il fait vraiment très chaud sur le bitume) et tous les autres chemins sont fermés aussi. On finit par en trouver un qui descend. Lauriane dit qu’il ne doit pas être très fréquenté car il n’y a pas de déchets qui trainent (les grecs ont du mal avec les poubelles). Elle a bien raison, d’ailleurs le chemin disparait et on rejoint la route comme on peut en traversant la garrigue. Ca pique ! On fera les derniers kilomètres en bus...
PS: ne demandez pas à Lauriane ce qu'elle pense des jours de repos avec Nico ;-)
PS: ne demandez pas à Lauriane ce qu'elle pense des jours de repos avec Nico ;-)
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C'est pas les maisons des cyclades, mais c'est assez typique aussi |
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La belle chapelle au port |
Le soir Aurélie nous confirme que personne ne randonne en Grèce, il fait trop chaud. On mange des crêpes, les enfants sont contents et nous aussi J
D+ 700m
Ce matin on veut partir assez tôt pour éviter la
circulation dans la ville. On prépare tout, prend café et smoothie (miam) avec
Aurélie et Yannis, puis on décolle.
Photo de départ avec Aurélie, Adrianos, Lukas et Yannis |
La sortie de la ville s’avère beaucoup plus facile que son entrée. On s’en sort plutôt bien. On récupère une route le long de l’autoroute, c’est pas terrible, mais ça avance bien. Nico a un peu mal au genou et on reprend les séances de kiné.
Des fleurs et des pots de toutes les couleurs |
On s’arrête à Thiva pour manger devant l’église. Le village est calme et on espère pouvoir y rester pour la nuit. A 18h, ça commence à s’activer, il y a une fête religieuse qui draine tout le village. On voit pas mal de migrants qui tournent en rond après leur journée de travail. Ca nous fait un peu mal au cœur.
Après grande discussion (trop d’agitation pour Nico), on repart chercher un autre bivouac. On s’arrête derrière un garage auto. Demain c’est dimanche, on ne gênera personne.
On espère bivouaquer sur la place devant l'église |
On finit derrière le garage Fiat |
Jour 43 11/06/17
82km de Thiva à Amfiklia
D+ 410m
On part de notre bivouac sous la grisaille, les nuages au
loin sont bien menaçants. On avance bien mais la route n’est pas intéressante
et le trajet nous parait long.
La légende dit que l'entrée de la grotte et le donjon sont reliés |
On fait un premier stop abrités sous une église pour laisser passer la pluie et se faire une petite pause ravito. Puis c’est reparti pour environ 20 km où on s’arrêtera pour manger. On y reste 2h30, le temps de laisser la pluie diminuer d’intensité. Quelques kilomètres plus loin, on s’arrête de nouveau, stoppés par l’orage. Le propriétaire de la station-service nous abrite et nous propose même de rester pour la nuit car il n’est pas prévu que la pluie s’arrête.
On repart quand même lors d’une accalmie jusqu’à une église à la sortie d’Amfiklia. Cette fois on y restera vraiment dormir.
Sauvés par la station essence |
On a enfin réussi à dormir dans une église |
Jour 44 12/06/17
82km de Amfiklia à Domokos
D+ 1250m
On part sous les nuages qui sont bien menaçants, et on sort
les Gore-Tex quelques kilomètres pour se protéger de la pluie. On attaque la
première montée de la journée et Nico décide de prendre un raccourci. Une belle
idée à la noix ! Rapidement la route est super méga méga raide (19%).
Lauriane finit en poussant son vélo et maudit Nico.
C'est trop raide |
19% avec les sacoches, c'est vraiment costaud |
On a ensuite une super descente qui nous emmène sur une ligne droite de chez droite de 10km. Avec le vent défavorable, c’est assez horrible.
On mange dans la ville de Lamia et Lauriane attaque sa sieste pendant que Nico lui règle son dérailleur. Ca intrigue bien trois petits en vélo. La plus grande qui a appris un peu d’anglais fait la discussion :
- What is your favorite color ?
- What is your favorite food?
C’est rigolo et ça amuse bien Nico. La montée qui suit est longue mais régulière, elle nous emmène sur un plateau. On trouve notre bivouac un peu en hauteur, devant un bâtiment désaffecté avec une super vue sur la plaine qui nous attend demain.
Lauriane a un peu mal au genou, les séances de kiné s’inversent.
Nico et ses copains. Trop drôles!! |
Un chouette bivouac |
Jour 45 13/06/17
104km de Domokos à Kalampaka
D+ 400m
105 kilomètres nous séparent du point de départ au camping
sous les météores. On décide de faire le trajet d’une traite sachant que c’est
tout plat dans la plaine. C’est vraiment tout plat et tout droit. On a le temps
de s’ennuyer, et quand on s’ennuie, qu’il fait 40°C et qu’on a mal au cul, on
trouve le temps long.
La récolte du jour pour le pic-nic |
Après 90km, on a les météores en point de mire. Plus on s’approche et plus c’est beau. On est contents de faire trempette dans la piscine du camping pour faire baisser un peu la température corporelle qui est au maximum.
On approche des météores et c'est beau |
S'il faisait moins chaud, on aurait presque envie d'y grimper |
Jour 46 14/06/17
Jour de repos et visite des météores
Aujourd’hui on se prépare pour prendre le bus comme des
vrais touristes et monter au temple de la transformation (c’est le plus gros). On
fait la queue, prend notre ticket (Lauriane doit mettre une grande jupe) et
visite l’intérieur du temple. C’est un peu un enchaînement de mini musées, c’est
sympa mais il y a vraiment beaucoup de monde.
Tout le monde s'éclate... à la queue leu leu |
Une fois dehors, on sort des sentiers battus (pour changer ;-), mais cette fois c’est vraiment chouette. Le paysage est vraiment impressionnant, il y a de l’ombre (oui oui de l’ombre !!!), on est seuls sur les chemins, on croise des tortues, et on a le sommet de notre météore rien que pour nous avec une vue incroyable à 360°. Le sentier est assez raide… ils devaient être affutés les moines à l’époque !
Petit pont sympa à l'ombre pendant la descente |
Il y avait plein de tortues |
Dans ce temple, mieux vaut ne pas être trop nombreux |
Sonne la cloche! On est au sommet :-) |
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Quelle vue !! |
En redescendant il fait aussi 360°C (nan, on déconne, il fait juste 42°C) et la piscine est encore une fois la bienvenue. Lauriane se repose pendant que Nico part en vélo faire les courses sous la chaleur. Ca c’est un vrai jour de pause pour Lauriane !!!!
On en prend plein les yeux, on se repose, bref, on est contents !
Jour 47 15/06/17
75km de Kalampaka à Grevena
D+ 1520m
Changement de programme ce matin.
On décide de faire plus de montagne et de repartir par les météores car c’est
vraiment trop beau. 10 km et 800 m de déniv en plus mais ça vaut vraiment le
détour.
On monte sous le regard des monastères |
On enchaîne montées et descentes toute la journée. On est bien contents d’être en altitude car il fait jusqu’à 43°C sur les vélos.
Sur la ligne de crète et au soleil, on a une super vue |
Vers 15h on se prend un orage de chaleur et on s’arrête à Grévéna où on décide de bivouaquer à l’abri dans la cours de l’école. Le temps se lève et des jeunes viennent jouer au basket dans la cour. Tout le monde passent (adultes, ados et enfants) sans se questionner sur notre présence dans l’école, les grecs sont très tolérants et ne semblent pas avoir de préjugés. Bon, ce qu’on ne savait pas, c’est que les grecs vivent la nuit et qu’ils jouent au basket jusqu’à 1h du matin, heure à laquelle la police leur demande de partir, en profite pour nous faire un contrôle d’identité et nous dire que normalement c’est interdit de rester pour la nuit. On insiste un peu pour rester en leur expliquant que la gérante nous avait autorisé. Les policiers acceptent et nous disent qu’ils viendront nous réveiller si on n’est pas parti le lendemain à 6h. Autant dire qu’on n’a pas beaucoup dormi !!
En fait on a dormi à l'école car on avait peur des ours |
Jour 48 16/06/17
96km de Grevena à Kastanea
D+ 1400m
Pour la première fois du voyage
on met le réveil. On n’a pas envie d’avoir des ennuis avec la police. Il pleut
et on va petit déjeuner à l’abri un peu plus loin.
La matinée est éprouvante, on a
le vent dans le nez et à 4 reprises en 4 km, on tape des sprints bombe au
poivre à la main pour éviter des meutes de chiens semi-sauvages qui nous
attaquent. On a bien flippé !
Le vent, les chiens, on ne profite même pas des paysages provençaux qui s'offrent à nous |
A midi on se pose à Drepano pour manger et se reposer. Pour la première fois du voyage, Nico fait la sieste (comme quoi tout arrive !).
L’après-midi sera plus sympa malgré les averses. L’une d’elles est un peu plus forte et nous nous abritons chez Nopi et Stasis au pied de la dernière montée. Ils sont vraiment super gentils tous les deux. On discute comme on peut et se voit offrir gâteaux (qu’on est obligés de refuser en raison du gluten), cerises et icone d’un prêtre orthodoxe pour nous protéger tous les deux. Ils nous proposent même de dormir ici pour la nuit.
Nopi et Stasis: encore une belle rencontre |
On repart quand même lors d’une éclaircie pour gravir une route superbe au sommet de laquelle nous posons la tente. Des vaches viennent nous tenir compagnie pendant notre diner et vont se coucher en même temps que nous.
On grimpe cette belle route sous les nuages |
Les vaches viennent nous tenir compagnie au bivouac |
Jour 49 17/06/17
85km de Kastanea à Stathi
D+ 480m
20km de descente pour commencer
la journée, on se dit que ça part bien d’autant que le paysage est toujours
aussi beau.
Après ça se gâte, les gros nuages
noirs arrivent et se transforment rapidement en un méga orage qui nous oblige
encore une fois à nous abriter dans une station essence (hé oui, c’est notre
nouveau refuge J). Le propriétaire nous offre le
café et on fait un check météo avec lui. Suivant les sites, soit ils annoncent
beau, soit un temps dégueu. On verra bien…
Il pleut fort!! |
Vraiment très fort!! |
L’après-midi est bien difficile, le vent a tourné et souffle super fort face à nous. On est tellement scotchés sur la route qu’un monsieur s’arrête sans une côte et nous propose de monter dans son pick up. On décline poliment (on voyage à vélo, et on n’est pas encore assez morts) puis il nous offre des abricots. Voyant notre sourire (on a tout le temps faim dans ce voyage), il retourne dans sa voiture et nous en emmène à nouveau. Nous repartons toujours vent de face mais avec la banane J.
Nous arrivons à Stathi ou nous comptons poser la tente à côté d’une église. Nous croisons le prêtre (Père Euthymios) qui nous questionne et nous invite à passer la nuit chez lui. On part avec sa femme pendant qu’il donne la messe. On prend notre douche (Lauriane a même droit au sèche-cheveux) et Niki lave nos vêtements et nous prépare à manger. Elle est au petits soins pour nous ! Au menu : poisson avec patates, courgettes, poivrons et petit verre de grappa. Tout ça rien que pour nous car eux ont déjà mangé. On est super bien, mais aussi un peu gênés, surtout quand on apprend qu’on va dormir dans la chambre de Xristos (leur fils) et que lui va dormir dans le salon avec sa grand-mère.
On passe une super soirée tous ensemble (Niki et Euthymios), leurs enfants (Thomas et Xristos), Katarina (la copine de Thomas) et les deux grand-mères. On discute, Thomas nous joue un air de sirtaki (Zorba le grec) au bouzouki, et on goute leurs liqueurs maison. Il y en a plein (cranberry, cranberry-pomme, cerise et amande), et on va se coucher dans nos super pyjamas avec la tête qui tourne un peu.
Repas et grappa avec Niki |
La soirée tous ensemble est vraiment très sympa |
En pyjama: c'est la classe |
Hey ! Ça me rappelle de bons souvenirs votre traversée de la Grèce . Les météores je les ai vu sous la neige! Bonne route!
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