lundi 31 juillet 2017

Suisse (de Bettenheim à Sallanches)




Jour 86     24/07/17    86km de Battenheim à Courroux
                                    D+ 500m

Il a plu cette nuit et quand on se réveille, il pleut encore. On plie la tente puis on est invités à prendre le petit déjeuner avec Myriam et Ludovic. On attend que la pluie se calme avant de repartir.

Avec Myriam


On achète un stock de nourriture avant de passer la frontière suisse pour éviter de subir les prix élevés chez nos voisins helvètes. Le temps se lève et le vent se calme, le canal est très beau même si c’est tout plat et on profite du parcours qui nous emmène jusqu’à Bale.
 
Une famille de cygnes pas peureuse


Du côté suisse, la route est moins intéressante et le vent souffle à nouveau vraiment fort. On arrive laborieusement à Courroux où Marion, Sylvere, Arthur et Lucien nous accueillent. Les enfants sont super éveillés pour leur âge et on passe une super soirée. Après avoir joué et raconté des histoires aux petits, on a le temps de discuter de la Suisse et de l’intégration des francophones qui n’est pas très facile.
 

Jour 87     25/07/17    83km de Courroux à Berne
                                    D+ 780m

Il a plu toute la nuit et ce matin, il ne fait pas très beau. Quand on part, le ciel est bien menaçant. Sylvere nous conseille de passer par un col costaud mais avec une super vue plutôt que par la route normale qui fait passer par les tunnels de la voie rapide.
Arrivés au pied du col, on ne voit pas le sommet qui est pris dans les nuages noirs. On décide d’opter pour les tunnels. Deux minutes plus tard, il se met à pleuvoir, il fait froid, et on se dit qu’on a choisi le bon itinéraire.
Le temps finit ensuite par se lever et on arrive à peu près secs chez Marie et Mickael. On est contents de les retrouver et de discuter voyage, retour à la vie normale et autres. Dehors, il se remet à pleuvoir, et en plus de la bonne soirée, on est contents de se dire qu’on va dormir au sec.

Photo de départ classique

Photo de départ acrobatique

Dans les gorges de Moutier, pas le même que chez nous


Jour 88     26/07/17    95km de Berne à Corsier sur Vevey
                                    D+ 850m

On part ce matin après avoir fait un petit coucou à Marie qui rentre du boulo (elle travaillait de nuit).  

Avec Marie et Mickael

Direction Corsier sur Vevey où Pierre, Nohane et Anne (des amis d’Arnaud) nous accueillent pour la soirée.  Le temps est dégagé et même si de gros nuages noirs nous menacent, on restera toujours au sec. On finit même la journée sous le soleil.

Le paysage est vraiment sympa et on suit une piste cyclable quasiment tout du long qui est super bien balisée. Nickel !
Une fois arrivés, on va se balader le long du lac puis on passe la soirée tous ensemble. Nico fait une initiation Longboard avec Pierre et Lauriane se contente de boire une bonne bière.


Sur le pont, sous la voie ferrée

On ne passera pas sur ce pont pour arriver à Fribourg

La ville est jolie

Carte postale en surplombant Vevey


Jour 89     28/07/17    135km de Corsier sur Vevey à Sallanches
                                    D+ 1850m

Après une petite session photos ce matin, nous partons en direction de Martigny puis du col de la Forclaz au sommet duquel nous comptons bivouaquer. On longe le lac puis on suit la piste cyclable le long du Rhône. Ce n’est pas super intéressant, mais il n’y a pas de circulation et on est tranquilles.
On attaque le col qui est assez long et on monte tranquillement en se faisant doubler par des cyclistes en vélo de route. Pas un seul ne répond à nos bonjour, même pas celui que Nico suit pendant 3 km avant de faire demi tour pour rejoindre Lauriane. On est un peu déçus…

Peinards sur la terrasse avec Nohane et Pierre

En longboard aussi on prend les remontées mécaniques


Puis on descend la rue

A l'attaque du col de la Forclaz

Ca grimpe un peu quand même

Plein vent !!


Au sommet, il y a un vent terrible et on ne peut pas dormir ici. Lauriane est motivée à l’idée de manger à la micro brasserie à Chamonix, et malgré les jambes qui brulent, on attaque la descente et la remontée au col des Montets. Celle-ci est plus facile, il manque juste la récompense au sommet : les glaciers et sommets alentours sont pris dans les nuages.
Après le repas, on poursuit vers Sallanches où Amélie et Nicolas sont ok pour nous recevoir un jour plus tôt et on arrive chez eux à la tombée de la nuit. Pas besoin des frontales. Ouf !!

Au sommet des montets, il y a aussi du vent


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