Jour 86 24/07/17 86km de Battenheim à Courroux
D+ 500m
Il a plu cette nuit et quand on
se réveille, il pleut encore. On plie la tente puis on est invités à prendre le
petit déjeuner avec Myriam et Ludovic. On attend que la pluie se calme avant de
repartir.
Avec Myriam |
On achète un stock de nourriture
avant de passer la frontière suisse pour éviter de subir les prix élevés chez
nos voisins helvètes. Le temps se lève et le vent se calme, le canal est très
beau même si c’est tout plat et on profite du parcours qui nous emmène jusqu’à
Bale.
Du côté suisse, la route est
moins intéressante et le vent souffle à nouveau vraiment fort. On arrive
laborieusement à Courroux où Marion, Sylvere, Arthur et Lucien nous
accueillent. Les enfants sont super éveillés pour leur âge et on passe une
super soirée. Après avoir joué et raconté des histoires aux petits, on a le
temps de discuter de la Suisse et de l’intégration des francophones qui n’est
pas très facile.
Jour 87 25/07/17 83km de Courroux à Berne
D+ 780m
Il a plu toute la nuit et ce
matin, il ne fait pas très beau. Quand on part, le ciel est bien menaçant.
Sylvere nous conseille de passer par un col costaud mais avec une super vue
plutôt que par la route normale qui fait passer par les tunnels de la voie
rapide.
Arrivés au pied du col, on ne
voit pas le sommet qui est pris dans les nuages noirs. On décide d’opter pour
les tunnels. Deux minutes plus tard, il se met à pleuvoir, il fait froid, et on
se dit qu’on a choisi le bon itinéraire.
Le temps finit ensuite par se
lever et on arrive à peu près secs chez Marie et Mickael. On est contents de
les retrouver et de discuter voyage, retour à la vie normale et autres. Dehors,
il se remet à pleuvoir, et en plus de la bonne soirée, on est contents de se
dire qu’on va dormir au sec.
Photo de départ classique |
Photo de départ acrobatique |
Dans les gorges de Moutier, pas le même que chez nous |
Jour 88 26/07/17 95km de Berne à Corsier sur Vevey
D+ 850m
On part ce matin après avoir fait
un petit coucou à Marie qui rentre du boulo (elle travaillait de nuit).
Avec Marie et Mickael |
Direction Corsier sur Vevey où Pierre, Nohane et Anne (des amis d’Arnaud) nous accueillent pour la soirée. Le temps est dégagé et même si de gros nuages noirs nous menacent, on restera toujours au sec. On finit même la journée sous le soleil.
Le paysage est vraiment sympa et
on suit une piste cyclable quasiment tout du long qui est super bien balisée.
Nickel !
Une fois arrivés, on va se
balader le long du lac puis on passe la soirée tous ensemble. Nico fait une
initiation Longboard avec Pierre et Lauriane se contente de boire une bonne
bière.
Sur le pont, sous la voie ferrée |
On ne passera pas sur ce pont pour arriver à Fribourg |
La ville est jolie |
Carte postale en surplombant Vevey |
Jour 89 28/07/17 135km de Corsier sur Vevey à Sallanches
D+ 1850m
Après une petite session photos
ce matin, nous partons en direction de Martigny puis du col de la Forclaz au
sommet duquel nous comptons bivouaquer. On longe le lac puis on suit la piste
cyclable le long du Rhône. Ce n’est pas super intéressant, mais il n’y a pas de
circulation et on est tranquilles.
On attaque le col qui est assez
long et on monte tranquillement en se faisant doubler par des cyclistes en vélo
de route. Pas un seul ne répond à nos bonjour, même pas celui que Nico suit
pendant 3 km avant de faire demi tour pour rejoindre Lauriane. On est un peu
déçus…
Peinards sur la terrasse avec Nohane et Pierre |
En longboard aussi on prend les remontées mécaniques |
Puis on descend la rue |
A l'attaque du col de la Forclaz |
Ca grimpe un peu quand même |
Plein vent !! |
Au sommet, il y a un vent
terrible et on ne peut pas dormir ici. Lauriane est motivée à l’idée de manger
à la micro brasserie à Chamonix, et malgré les jambes qui brulent, on attaque
la descente et la remontée au col des Montets. Celle-ci est plus facile, il
manque juste la récompense au sommet : les glaciers et sommets alentours
sont pris dans les nuages.
Après le repas, on poursuit vers
Sallanches où Amélie et Nicolas sont ok pour nous recevoir un jour plus tôt et
on arrive chez eux à la tombée de la nuit. Pas besoin des frontales.
Ouf !!
Au sommet des montets, il y a aussi du vent |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire